Il y a cette couverture d’abord, plus sublime qu’une aurore,
et cette histoire ensuite,
celle d’un garçon et d’un renard que la vie sépare.
Il y a une indéfectible amitié,
et l'illustration sublime de l’extraordinaire lien qui peut exister entre les enfants et les animaux.
Et il y a ce que l’autrice, Sara Pennypacker, voulait raconter :
les coûts de la guerre,
pour les enfants particulièrement et pour tous les non-humain.e.s.
Car ils.elles ont cette empathie radicale qui ne connaît aucune limite.
Pax et le petit soldat est un roman pour la jeunesse (qui devrait pourtant être lu par tous les adultes du monde) d’une beauté absolue. Déchirante.
Sauvage, libre, il est si juste que c’en est douloureux.
Pas une phrase paresseuse, pas une idée facile, entre les pages de ce livre.
J’ai toujours eu une peine infinie à lire des livres (ou voir des films) mettant en scène des animaux. Parce que je ne supporte pas leur souffrance, leurs peurs, leurs douleurs. Je ne tolère pas le mal que la race humaine peut leur faire. Je suis tout bonnement incapable de la banaliser.
Aussi, Pax et le petit soldat aurait fort bien pu rester sagement installé sur l’étagère de la librairie, rayon 12 ans et plus.
Pourtant, quelque chose m’a appelée ce jour-là,
un voix m’incitant à faire mien ce texte.
Une envie, pure et joyeuse, et la certitude de découvrir là une merveille.
Et croyez-moi, j’ai bien fait. Et alors que j’écris ce billet, que je plonge ma main dans le pelage de ma chienne couchée à mes côtés, je pense à toutes celles et ceux qui comme moi (et comme Sara Pennypacker) ont la chance de voir les bêtes avec leur supplément d’âme bien accroché autour du cœur. Il nous faudrait juste être plus nombreux.ses.
Heureusement, de telles histoires existent.
Il ne nous reste plus qu’à nous en saisir.
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